PREMIERE REPUBLIQUE

du 5 mai 1789 au 2 décembre 1804

TROISIEME PERIODE
du 30 Septembre 1791 au 21 Septembre 1792
(L'assemblée législative - La patrie en danger)

L'Assemblée Législative

3A- l'élection - le gouvernement
( de septembre 91 à mai 92)

 

La constitution de 1791

Le grand Atlas Historique - Le livre de Paris

 

De la révolution à la monarchie
États généraux
L'Assemblée constituante
L'Assemblée législative
La Patrie en danger
Girondins et Montagnards
Comité de salut public
Apogée et chute de Robespierre
La réaction thermidorienne
Installation du Directoire
Le Directoire connaît des problèmes
Bonaparte 1er Consul
La marche vers l'Empire
L'Empire
Louis 18
A la demande de Robespierre , la constituante  décide qu'aucun de ses membres ne peut faire partie de l'assemblée Législative. Ce sont donc 745 hommes nouveaux qui siègent le 1er octobre 1791.

Sur le plan de la justice, à ce jour il n'existe que des peines soit infâmantes soit la peine de mort. Un jeune Italien admirateur de Montesquieux, Cesare Beccaria s'était insurgé contre la peine de mort et l'avait publié dans un manifeste en 1764. Cette idée fut reprise par Voltaire et même par Robespierre(?).  Le 6 octobre 1791 les révolutionnaires introduisent une peine dite de privation de liberté  ou prison et vont transformer l'abbaye de Clairvaux en prison.

Environ 260 modérés  siègent à droite , on les appelle les Feuillants car généralement membres du club des feuillants qui a, à sa tête,  les anciens constituants: La Fayette et le triumvirat Duport, Barnave et Alexandre Lameth. A gauche 140 représentants très méfiants à l'égard du roi appelés Girondins car, à l'origine,  formés par trois députés de la Gironde Guadet, Gensonné et Vergniaud avec Condorcet, et Brissot. Ce dernier étant le véritable chef de file ils prendront souvent le nom de Brissotins la généralisation du terme Girondin n'intervenant que plus tard. Ils étaient inscrits souvent au club des Jacobins où ils retrouvaient les anciens constituants Robespierre, Pétion, Buzot notamment. Au centre 300 membres qui voteront souvent avec la gauche

.

Des troubles agitent la France. A l'intérieur, dans l'Ouest, des bandes de paysans armés poussés par des prêtres réfractaires font la chasse  aux prêtres constitutionnels, en Avignon, aristocrates et patriotes s'entre-tuent , des masses rurales assaillent des châteaux. A l'extérieur, sur les frontières, les émigrés se rassemblent, sollicitent l'intervention des armées étrangères et fomentent des troubles sur le territoire national. Le roi est invité  à requérir auprès de l'Electeur de Trèves, chez qui sont la plupart des émigrés, de disperser les regroupement d'émigrés.

La majorité des Français est devenue favorable à la guerre. Les Feuillants voient dans une guerre limitée la possibilité pour La Fayette de saisir le pouvoir. Les Girondins voient la possibilité d'exalter la révolution et de démasquer les contre révolutionnaires. Le Roi prévoit la défaite de la France et son rétablissement sur le trône. Les partisans de la paix sont peu nombreux à Droite Barnave qui craint un renversement du trône, à Gauche Robespierre craint la ruine des finances, la suppression des libertés et, en cas de défaite, le rétablissement de l'ancien régime et en cas de victoire, la dictature du général vainqueur.

C'est à ce moment que les patriotes parisiens  se font une gloire de porter un pantalon au lieu d'une culotte, une veste courte appelée carmagnole et de se coiffer d' un bonnet rouge. On les appelait les sans-culottes

En mars 1792 un gouvernement "Brissotin" est constitué, il doit préparer la guerre. Dumouriez est aux affaires étrangères et Roland à l'intérieur. Le 20 avril 1792 , sur proposition du Roi, l'assemblée déclare la guerre au roi de Bohème et de Hongrie ( c'est à dire d'Autriche ).

En octobre 1789, le médecin , député du Tiers État aux Etats Généraux Joseph Ignace Guillotin propose dans une réforme du droit pénal une méthode d'exécution la même pour tous. Il recommande la décapitation à l'aide d'une machine évitant la souffrance du condamné. Le 25 avril 1792 on utilise pour la première fois la guillotine. Elle est utilisée pour un crime de droit commun

 

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Les pôles d'influence :

le salon de Madame Roland: Belle et instruite, de condition modeste Marie-Jeanne Philipon dite Manon , épouse Roland de 20 ans son aimé en 1780. Ils s'installent à Paris en 1790. Manon écrit alors dans le patriote français de Brissot et tient salon. Elle recevra tout l'état major de la Gironde dont elle sera l'inspiratrice. Robespierre dénoncera le triumvirat féminin ( Mme Roland, Mme de Staël, Mme Condorcet) . Cependant elle fera tout pour éviter la rupture entre Robespierre qu'elle estime et les Brissotins. Après le 10 Août 1792 elle concevra une haine violente contre Robespierre et Danton. Elle est arrêtée le 2 juin 1793 avec les députés girondins et sera exécutée le 8 Novembre 1793. Son mari qui avait réussi à échapper à l'arrestation, apprenant l'exécution de sa femme se suicide

le salon de madame de Staël: Fille du banquier genevois et dernier grand ministre de Louis 16 Germaine Necker épouse en 1786 le baron de Staël-Holstein ambassadeur de Suède. Mariage mal assorti. Elle publie en 1788 un vibrant hommage à JJ Rousseau. Le salon de Madame de Staël devient un centre de la vie  parisienne et se politise au fur et à mesure de la révolution. Elle se passionne pour la politique et essaie de faire triompher le modèle Anglais. Lorsqu'en 1792 ses amis politiques sont vaincus, elle se réfugie en Suisse. Elle reviendra après la réaction thermidorienne

le salon de madame de Condorcet: Elle épouse le Marquis de Condorcet en 1786. Il a 21 ans de plus qu'elle qui est connue comme une des plus belles femmes de son temps. Elle tient salon dans l'Hôtel de la monnaie, elle reçoit les philosophes, les Encyclopédistes, les étrangers de passage. Elle partage la célébrité de son salon avec Mme de Staël. Mais avec la révolution la noblesse s'en éloigne. Déclaré d'arrestation Condorcet achèvera un ouvrage dans la clandestinité puis sur le point d'être arrêté, il se suicide. Après la mort de son mari elle s'occupera de faire publier son "Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain" et la convention dans un tardif hommage en ordonne la publication aux frais de la nation

 

QUI GOUVERNE CHEZ NOS AMIS ET/OU ENNEMIS
 

AU VATICAN
Pape Pie 6 (1775 - 1799)
GRANDE-BRETAGNE
Souverain Georges 3 (1760 - 1820)
Premier Ministre William Pitt le jeune, (1783 - 1801),
ESPAGNE
Souverain Charles 4 (1788 - 1808),
PORTUGAL
Souverain  Marie 1ère la Pieuse (1777 - 1816)
ETATS-UNIS D'AMERIQUE
Président George Washington (1789 - 1797)
PRUSSE
Souverain Frédéric-Guillaume 2 (1786 - 1797), Frédéric-Guillaume 3 (1797 - 1840)
AUTRICHE
Souverain Léopold 2 (1790 - 1792), François 2 (1792 - 1835)
RUSSIE
Souverain - Tsar Catherine 2 la grande (1762 - 1796)

 

 

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Informations sur la fiche
Numéro 90/145
Numéro -1ère République 3/12
Dernière révision 04/02/2010